mardi 5 février 2013

1ère année Chap 3 la monnaie



Chapitre 3  La monnaie dans l'échange

La monnaie a des fonctions économiques mais aussi politiques et sociales
Nous verrons dans ce chapitre les fonctions économiques de la monnaie ainsi que la mesure de la monnaie (I) puis  la création monétaire (II) pour ensuite discuter des impacts d'une variation de la quantité de monnaie en circulation sur la croissance économiques (III) et enfin le cas des monnaies qui perdent leur crédibilité.

 I Les fonctions économiques de la monnaie, sa mesure et la création monétaire.

1)Les fonctions économiques de la monnaie sont au nombre de trois:

La monnaie est :
  1. Un moyen d'échange (on donne de la monnaie contre un service ou un bien).
2. Une unité de compte : Donne une valeur aux biens et services cela rend les comparaison possibles
3. Une réserve de pouvoir d'achat :les agents économiques peuvent reporter leur consommation plus tard.
La monnaie a un cours légal, c'est à dire que toute personne est forcée d'accepter la monnaie du pays comme moyen de paiement et un cours forcé (l'État fixe la valeur de la monnaie).

2)La mesure de la monnaie

La masse monétaire désigne toute la monnaie disponible dans une économie.

La monnaie a pris plusieurs formes le long des siècles et encore aujourd'hui sa forme ne cesse d'évoluer.
Ainsi la monnaie comprend aujourd'hui : les pièces et les billets,  la monnaie scripturale, (en latin écriture). la monnaie scripturale désigne le solde d’un compte courant bancaire ou postal. La monnaie scripturale est constituée par une simple écriture dans les comptes d’une banque. Les chèques et la carte bancaire sont les supports  nécessaires à la circulation de la monnaie scripturale (peut être l’iris des yeux bientôt, ou les empruntes digitales).
A la monnaie scripturale s'ajoute aujourd'hui les placements à plus ou moins long terme, plus ou moins liquide »(disponible sans intérêt immédiatement).

Pour évaluer la quantité de monnaie dans l'Union européenne, la comptabilité nationale utilise les agrégats M1, M2 et M3.
Les trois agrégats sont emboités c'est à dire que
M1 = La monnaie immédiatement disponible : pièces, billets, monnaie scripturale
M2= M1 +  placement à vue rémunérés : CODEVI, CEL....
M3= M1+M2+ placements à court terme émis par les institutions financières... (moins liquide que M2).

II  La création monétaire :

L'essentiel de la création monétaire est réalisée par les banques de seconds rangs lorsqu'elles accordent des crédits.
Ainsi lorsqu'une banque accorde un crédit, elle augmente la monnaie scripturale ce qui augmente la masse monétaire.
La banque de second rang va ensuite se re-financer auprès de la banque centrale (à un taux d'intérêt directeur) ou sur le marché monétaire (où le taux d'intérêt est le similaire au taux d'intérêt de la banque centrale)..

Les banques de seconds rangs sont toutes les banques que nous connaissons (Crédit Agricole, Crédit Lyonnais, BNP,.....). On les appelles banques de seconds rangs car elles sont chapeautées par la banque centrale européenne(en Europe : la banque centrale européenne(BCE) qui contrôle et donne les directives aux banques centrales de tous les pays ayants adoptés l'euro. En France la Banque de France est la banque centrale.).La BdF (Banque de France) suit les directive de la banque centrale européenne(BCE) dont le siège est à Francfort et qui est indépendante des États membres.

III Les impacts d'une variation de la quantité de monnaie en circulation sur la croissance économiques

1)Les effets positifs d'une offre de monnaie abondante.

Pour augmenter la masse monétaire, il suffit que les banques accordent des crédits.
Lorsque les taux d'intérêt sont bas (et notamment les taux d'intérêt réel = taux d'intérêt nominal-taux d'inflation), les agents économiques empruntent plus (l'offre de monnaie est abondante).
Cela stimule l'investissement (achat de logements de la part des ménages et achats de matériel pour les entreprises).  L'investissement stimule l'emploi et la croissance économique.

Selon ce schéma, un taux d'intérêt bas favorise l'investissement et donc  la croissance économique.
Théorie keynésienne et néo-keynésienne.

2)Le danger d'une offre de monnaie trop importante : l'inflation

Le danger d'une trop grande création monétaire est de créer de l'inflation (augmentation du niveau général des prix).

Selon Irving Fischer (théorie quantitative de la monnaie)l’émission de la monnaie entraîne une augmentation de la demande sans avoir de conséquence sur l’offre, les prix augmente donc.

Dans cette optique, la quantité de monnaie en circulation n’a pas d’impact sur l’économie « réelle »(la production, la consommation réelle, la croissance), la monnaie  est neutre. Cette vision conduit à séparer l’économie réelle des phénomènes monétaires.
Mv=pQ   M=masse monétaire, v=vitesse de circulation, p désigne les prix et Q les quantités échangées.

Si on suppose que v et la vitesse de circulation de la monnaie et Q les quantités échangées ne varie pas (vous achetez les mêmes quantités à la même fréquence), alors lorsque M, la masse monétaire varie, seuls les prix vont varier.
Selon cette théorie la sphère monétaire n'influence pas la sphère réelle.

3)La politique monétaires

La politique monétaire accompagne les politiques économiques et consiste à influer sur la masse monétaire et les taux d’intérêt dans le but de contrôler l’inflation, la croissance, l’emploi.
Il existe différentes théories monétaires, plus ou moins influentes selon les époques.
C'est la BCE qui décide de la politique monétaire à suivre.
Les priorités de la banque centrale européenne est la lutte contre l'inflation qu'elle doit maintenir sous un certain seuil (elle limite pour cela les dettes des États membre à 60% du PIB).

IV La qualité d'une monnaie : sa crédibilité et le cas du dollar américain


a)La crédibilité de la monnaie

Une monnaie est crédible lorsqu'elle inspire confiance. La stabilité des prix est l'un des éléments importants pour la crédibilité. En cas d'hyper-inflation, on peut assister à des phénomènes de fuites devant la monnaie et dans certaines situations, une monnaie de substitution peut être adoptée dans certains pays.

b) Cas du dollar américain

Le dollar tient une place à part dans les monnaies internationales. En effet, il est utilisé dans la majorité des échanges internationaux. Il est donc utilisé en dehors des États-Unis, ce qui lui confère une puissance que n'ont pas les autres monnaie.


Pour le fonctionnement de la bourse : voir le cour.

Petit rappel pour les absents :

Pour se financer les agents économiques à besoins de financement (hors ménages) peuvent avoir recours à un prêt bancaire ou se financer sur les marchés financiers (la bourse). Ainsi une entreprise peut se financer en émettant des actions et/ou des obligations à la bourse.L' État se finance aussi en 'émettant  des obligations.


La bourse, ou les marchés de capitaux se sont ouverts, et décloisonnée en France depuis le milieu des années 1980.
Les marchés de capitaux sont les marchés où se vendent des valeurs mobilières, c'est à dire principalement des actions et des obligations.
Une action est un titre de propriété qui donne droit à une partie des bénéfices si l'entreprise en réalise et décide de distribuer le bénéfice. De plus, une action donne droit à un droit de vote au conseil administratif de l'entreprise au prorata des actions détenues. En cas de faillite de l'entreprise vous perdez votre capital investit.
Une obligation est un titre de créance qui donne droit au paiement d'un taux d'intérêt fixe ou variable. En cas de faillite de l'entreprise vous êtes remboursé de votre capital.

Les marchés de capitaux se sont donc multipliés et ouverts, ils comprennent entre autres : le marché monétaire ainsi que la « bourse »
 Ainsi, le marché monétaire, traditionnellement réservé aux banques,  est il ouvert aux entreprises depuis 85-86 (du moins en partie. Le montant des titres (billet de trésorerie, bon du trésor etc élevé de 1 millions de francs, on y retrouve seulement les gros opérateurs).

Le marché financier, des capitaux à long terme(la bourse) s’est diversifié.
Ainsi, on distingue trois marchés financiers selon les conditions auxquels les entreprises doivent répondre pour y être admise.
Le premier marché  (appelé avent 1998 marché de la côte officielle) accueil les actions et obligations des grandes entreprises et obligations de l’Etat.
Le second marché créé en 19983 accueils les petites et les moyennes entreprises.
Le nouveau marché crée en 1996 accueils les jeunes entreprises innovantes et à forte croissance (start-up, entreprise de nouvelle technologie.

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